jeudi 25 octobre 2012

La Bulgarie et la République Serbe


Le 14/10/2012

Ce matin, il pleut... mais nous n'avons pas envie de repartir de Bulgarie... Il nous faut acheter une nouvelle vignette, nous qui ne pensions rester que 10 jours !
Nous décidons de faire l'impasse sur Sofia, on a donné pour les grandes villes, d'autant plus qu'il y a d'autre choses à voir dans ce pays. Nous nous dirigeons vers le Nord Ouest du Pays et Belogradcĭk.
Plus nous avançons, plus le temps se couvre et les nuages gris-noirs envahissent l'horizon...
Arrivé sur place nous ne voyons pas grand chose du magnifique panorama qu'offre la forteresse de Belogradcĭk. Une vue sur le "grand canyon en miniature" parait-il... Seulement voilà, notre horizon est bouché par une brume épaisse et opaque... Nous filons donc à la recherche de la grotte de Magurata, dans l'espoir que le brouillard se lève le lendemain...
Nous passons une petite nuit très très tranquille au milieu de nulle part sur le parking de cette fameuse grotte!


Le 15/10/2012

Ce matin nous entrons dans la grotte de Magurata dès l'ouverture (10h) pour n'en ressortir qu'1h30 plus tard... C'est immense ! Des centaines de stalactite et de stalagmites, des recoins, de grandes salles, des petits passages si étroits que l'on doit se baisser, des escaliers aux pierres glissantes, des passages secrets plus ou moins éclairés... Tout ça donne à cette grotte un côté féérique, magique... Par contre niveau sécurité c'est plus que glissant, il n'y a pas de rambardes partout et surtout pas d'issues de secours... la sortie est fermée et il nous faut faire un aller-retour... Nous sommes seuls, le guide est resté en haut (fallait-il payer un supplément pour l'avoir avec nous?).
Nous regrettons juste de ne pas avoir pu observer "en vrai" les peintures préhistoriques... Cette partie de la grotte était fermée aux visiteurs.


Revenus à Belogradcĭk (une vingtaine de kilomètres plus au Sud), nous espérions que le brouillard tombe et qu'on puisse enfin voir ces magnifiques cheminées de fées faites de rochers de grès rouge... Nous les appercevont... trop peu, tant pis nous décidons de partir tout au Nord, à la frontière avec la Roumanie, vers Vidin.
La région n'est pas très touristique, les habitants nous regardent ... étonnés.
Tout date du communisme, des années 50/60 mais rien n'a été refait, rénové ou entretenu... C'est presqu'à l'abandon. On ne sait pas si c'est ce brouillard poisseux ou le coin, mais tout parait beaucoup plus pauvre et triste qu'ailleurs en Bulgarie... On se rapproche de la Roumanie, on le voit aux détritus qui jonchent les sols et les campagnes...
D'énormes sculptures de style communiste jalonnent la route, cela donne un aspect un peu bizarre et austère à cette région...
Arrivé en fin de journée à Vidin, nous stationnons sur le parking de la forteresse de Baba Vida. Juste à côté se trouve un parc, avec des aire de jeux... Parfait pour la fin d'après-midi.


Le 16/10/2012

La nuit ne fût pas très calme, ce parking devait être un lieu de rassemblement pour les jeunes quelques peu "arrosés"... Nous décidons de ne pas passer en Roumanie par le bac de Vidin qui coûterait une cinquantaine d'Euros... Mais nous allons passer par la Serbie. Cela nous donnera l'occasion de "tester" les passages de frontières et de découvrir les méandres du Danube notamment vers les très célèbres gorges de Cazan.
Nous aimons ces moments atypiques où l'on ne sait pas à quoi s'attendre... Un passage de douane c'est un peu du quitte ou double. Soit ça va très vite, soit les douaniers sont méfiants et passent tout en revue... Nous avons de la chance, les seules choses à déclarer sont nos enfants... Pas de cigarettes, de whisky, de drogue (et oui, on nous a demandé!). Par contre nous avons omis de dire que quelques bouteilles de Rakia se cachaient dans la soute... Achetées sur les marchés, pas de factures pour la TVA et autres taxes. Tout s'est donc passé très vite.
Le contraste s'est opéré dès la frontière. Les maisons, les bords des routes, les jardins, les villes, les habitants... Tout est très différent. Plus net, plus propre... et surtout plus d'argent de ce côté-ci de la frontière. Les campagnes sont tout aussi belles.
Là encore nous retrouvons des avis de décès collés un peu partout.

Nous observons aussi dans plusieurs endroits dans la campagne serbe, des sortes de gros fours. On se demandait si ce n'était pas pour faire du charbon... Nous n'avons pas la réponse pour le moment.

Nous avons passé la nuit et la soirée sur le petit parking en terre battue d'un tout petit port sur les bord du Danube

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