Le 14/10/2012
Ce matin, il pleut...
mais nous n'avons pas envie de repartir de Bulgarie... Il nous faut
acheter une nouvelle vignette, nous qui ne pensions rester que 10
jours !
Nous décidons de faire
l'impasse sur Sofia, on a donné pour les grandes villes, d'autant
plus qu'il y a d'autre choses à voir dans ce pays. Nous nous
dirigeons vers le Nord Ouest du Pays et Belogradcĭk.
Plus
nous avançons, plus le temps se couvre et les nuages gris-noirs
envahissent l'horizon...
Arrivé
sur place nous ne voyons pas grand chose du magnifique panorama
qu'offre la forteresse de Belogradcĭk.
Une vue sur le "grand canyon en miniature" parait-il...
Seulement voilà, notre horizon est bouché par une brume épaisse et
opaque... Nous filons donc à la recherche de la grotte de Magurata,
dans l'espoir que le brouillard se lève le lendemain...
Nous
passons une petite nuit très très tranquille au milieu de nulle
part sur le parking de cette fameuse grotte!
Le 15/10/2012
Ce matin nous entrons
dans la grotte de Magurata dès l'ouverture (10h) pour n'en ressortir
qu'1h30 plus tard... C'est immense ! Des centaines de stalactite et
de stalagmites, des recoins, de grandes salles, des petits passages
si étroits que l'on doit se baisser, des escaliers aux pierres
glissantes, des passages secrets plus ou moins éclairés... Tout ça
donne à cette grotte un côté féérique, magique... Par contre
niveau sécurité c'est plus que glissant, il n'y a pas de rambardes
partout et surtout pas d'issues de secours... la sortie est fermée
et il nous faut faire un aller-retour... Nous sommes seuls, le guide
est resté en haut (fallait-il payer un supplément pour l'avoir avec
nous?).
Nous regrettons juste de
ne pas avoir pu observer "en vrai" les peintures
préhistoriques... Cette partie de la grotte était fermée aux
visiteurs.
Revenus à Belogradcĭk
(une vingtaine de kilomètres plus au Sud), nous espérions que le
brouillard tombe et qu'on puisse enfin voir ces magnifiques cheminées
de fées faites de rochers de grès rouge... Nous les appercevont...
trop peu, tant pis nous décidons de partir tout au Nord, à la
frontière avec la Roumanie, vers Vidin.
La région n'est pas très
touristique, les habitants nous regardent ... étonnés.
Tout date du communisme,
des années 50/60 mais rien n'a été refait, rénové ou
entretenu... C'est presqu'à l'abandon. On ne sait pas si c'est ce
brouillard poisseux ou le coin, mais tout parait beaucoup plus pauvre
et triste qu'ailleurs en Bulgarie... On se rapproche de la Roumanie,
on le voit aux détritus qui jonchent les sols et les campagnes...
D'énormes sculptures de
style communiste jalonnent la route, cela donne un aspect un peu
bizarre et austère à cette région...
Arrivé en fin de journée
à Vidin, nous stationnons sur le parking de la forteresse de Baba
Vida. Juste à côté se trouve un parc, avec des aire de jeux...
Parfait pour la fin d'après-midi.
Le 16/10/2012
La nuit ne fût pas très
calme, ce parking devait être un lieu de rassemblement pour les
jeunes quelques peu "arrosés"... Nous décidons de ne pas
passer en Roumanie par le bac de Vidin qui coûterait une
cinquantaine d'Euros... Mais nous allons passer par la Serbie. Cela
nous donnera l'occasion de "tester" les passages de
frontières et de découvrir les méandres du Danube notamment vers
les très célèbres gorges de Cazan.
Nous aimons ces moments
atypiques où l'on ne sait pas à quoi s'attendre... Un passage de
douane c'est un peu du quitte ou double. Soit ça va très vite, soit
les douaniers sont méfiants et passent tout en revue... Nous avons
de la chance, les seules choses à déclarer sont nos enfants... Pas
de cigarettes, de whisky, de drogue (et oui, on nous a demandé!).
Par contre nous avons omis de dire que quelques bouteilles de Rakia
se cachaient dans la soute... Achetées sur les marchés, pas de
factures pour la TVA et autres taxes. Tout s'est donc passé très
vite.
Le contraste s'est opéré
dès la frontière. Les maisons, les bords des routes, les jardins,
les villes, les habitants... Tout est très différent. Plus net,
plus propre... et surtout plus d'argent de ce côté-ci de la
frontière. Les campagnes sont tout aussi belles.
Là encore nous
retrouvons des avis de décès collés un peu partout.
Nous observons aussi dans
plusieurs endroits dans la campagne serbe, des sortes de gros fours.
On se demandait si ce n'était pas pour faire du charbon... Nous
n'avons pas la réponse pour le moment.
Nous avons passé la nuit
et la soirée sur le petit parking en terre battue d'un tout petit
port sur les bord du Danube
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