Tribulations de notre petite famille ou comment vous raconter notre tour d'Europe en camping-car...
dimanche 28 octobre 2012
vendredi 26 octobre 2012
La Roumanie suite et fin ...
Le
21/10/2012
Toutes
les bonnes choses ont une fin, il nous fallait repartir... Après un
bon petit déjeuner et un tour au marché pour Tony, nous avons pris
la route direction Sighişoara.
Sur le bord de la route, nous avons rencontré des vendeurs d'objets en cuivre (alambics, casseroles, ustensiles de cuisine...). Les enfants ont partagé leurs bonbons avec 2 petits garçons. Les familles qui habitaient par là étaient toutes vêtues de costumes traditionnels : chapeau noir et rond pour les homme et les petits garçons, avec un petit gilet noir. Et les femmes portaient une longue jupe rouge à fleurs avec un châle assorti. Magnifiques. Nous avons marchandé quelques antiquités et sommes repartis, non sans avoir été sollicités pour du chocolat, du café des bonbons...
Sur le bord de la route, nous avons rencontré des vendeurs d'objets en cuivre (alambics, casseroles, ustensiles de cuisine...). Les enfants ont partagé leurs bonbons avec 2 petits garçons. Les familles qui habitaient par là étaient toutes vêtues de costumes traditionnels : chapeau noir et rond pour les homme et les petits garçons, avec un petit gilet noir. Et les femmes portaient une longue jupe rouge à fleurs avec un châle assorti. Magnifiques. Nous avons marchandé quelques antiquités et sommes repartis, non sans avoir été sollicités pour du chocolat, du café des bonbons...
La nuit arrivait presque, nous avons donc décidé de nous arrêter au village de Biertan dont l'église est inscrite du la liste du patrimoine mondial de l'Unesco. En effet, tout autour de Sighişoara et de Braşov, dans les villages, les églises sont massives et toutes fortifiées. Cela avait pour but de stocker les vivre et protéger la population. Car, comme toute l'Europe médiévale, la Roumanie a dû se protéger de nombreux envahisseurs. C'est pourquoi les saxons qui habitaient à l'époque le centre de la transylvanie, ont construit des murailles et des fortifications autour de leurs églises.
Nous avons dîné dans le restaurant médiéval de Biertan "Unglerus" juste au pied de l'Eglise... Très très bon !
Le 22/10/2012
Lever tardif... Sur la petit place du village de Biertan, on entendait au loin les cris des enfants, ça devait être l'heure de la récréation... Après avoir fait un détour par la poste pour envoyer une carte pour l'école des enfants (en espérant que celle-ci arrive car pour l'instant aucune nouvelle des cartes de Pologne et Bulgarie), nous nous sommes dirigés vers l'église fortifiée du village. C'est l'une des plus belle et des plus impressionnantes du coin. Trois enceintes quelques tours et une église massive. Nous avons particulièrement apprécié le verrou très complexe de la porte de la sacristie ... Ce n'est pas étonnant que cette forteresse n'ait jamais été prise!
En fin de matinée, nous avons filé vers Sighişoara, la médiévale...
Stationnés en bas de la citadelle, nous avons gravi une volée de marche pour attendre l'une des nombreuses tours qui font partie du mur d'enceinte. Tous les bâtiments sont bien rénovés et repeints de couleurs pastels : vert, jaune, rose, saumon, bleu... La ville est un arc-en-ciel. Les rues sont pavées et calmes, seuls les riverains peuvent monter à la citadelle. On trouve des pensions à foison, mais la citadelle est aussi habitée et vivante : on y trouve 2 écoles, dont une tout en haut de la dealul (colline). Un escalier couvert de 175 marches y mène. On y trouve aussi une église luthérienne datant du XIVème siècle, ainsi qu'un cimetière allemand.
Nous avons énormément apprécié cette ville, ou plutôt la citadelle... Calme, très bien conservée et à taille humaine... Il est agréable de s'y promener.
Nous
avons remarqué qu'en Roumanie, les gens sont très chaleureux, très
tactiles... Combien de fois les petites têtes blondes de nos enfants
ont été ébouriffées. Combien de fois des vendeurs, des artisans
les ont pris par la main pour leur montrer quelque chose de près.
Nous sommes loin des pays Baltes où on nous suivait partout de peur
que nos petits éléphanteaux cassent la porcelaine !
En
repartant vers d'autres horizons, nous traversons des villages
entiers de tziganes. Les femmes parées de jupes longues plissées
aux couleurs chatoyantes, les cheveux tressés avec des rubans
multicolores, des châles sur la tête. Les hommes eux portent le
chapeau rond, noir avec parfois un ruban. Nous aimerions bien nous
arrêter et les prendre en photo... Ce n'est pas évident, nous
n'osons pas, cela va vite et le camping-car se fait vite remarquer...
Nous gardons donc ces souvenirs dans nos mémoires...
C'est
impressionnant comme en Roumanie, chaque vallée (ou chaque région)
garde ses costumes traditionnels, ses coutumes, ses cultures
agricoles spécifiques (ail, oignons, pommes, pommes de terres,
choux...) ou son artisanat local (objets en cuivre, petites
charrettes...). Les traditions sont encore vivaces ici, peu
d'influence extérieure... Est-ce dû au moyen de transport
(principalement la charrette tirée par des chevaux) qui limite les
kilomètres et la découverte d'autres horizons?
Il
fait nuit quand nous trouvons un complexe commercial. Les gardiens
nous autorisent à dormir près de leur cahute. Ce parking est privé,
gardé 24h/24 et le chef des gardien parle très bien français...Que
demander de plus!
Le
23/10/2012
Nous
nous sommes arrêtés au petit matin à Campiâ-Turzii, dans la brume
pour photographier ces 2 gigantesques palais tziganes. C'est
impressionnant de voir se dessiner les toîts métalliques plantés
de stalactites d'aluminium qui brillent dans le soleil matinal.
Nous
avons poursuivi notre route vers les gorges de Turda (Cheïa Cheile
Turzii), non loin de là. Après avoir réveillé les enfants, nous
avons petit déjeuner face au panorama magnifique que nous offraient
les gorges. Nous avons préféré descendre la petite route jusqu'au
tout début des gorges pour nous éviter 1/2h de marche
supplémentaire... Cependant en CC, ce n'était pas très aisé...(le
retour fût encore plus difficile avec quelques patinages).
Il
était près de 11h quand nous avons démarré la balade. Les gorges
étant dans une réserve protégée, une taxe de 4 Lei (0,90€) par
personne est demandée. Le début de la balade est tranquille, mais
vers la fin cela s'est corsé : des passages dignes d'une petite via
ferrata en France et peu sécurisés. A peine une corde sur le flanc
de la montagne pour se retenir et des rochers glissants à
escalader... pas de parapet... Cela n'a pas duré très longtemps,
mais comme nous avions deux petits randonneurs très courageux, ça
s'est très bien passé.
Le
panorama une fois arrivé au bout des gorges était époustouflant!
Et pour clore ces rêveries bucoliques, imaginez des moutons
descendant à toute allure des montagnes pour aller boire l'eau de la
rivière débouchant de ces hautes montagnes...
Nous avions prévu le pique-nique qui fût le bienvenu après tant d'efforts. Le retour fût plus rapide et nous avons rencontré un bon nombre de randonneurs... Il faut donc préférer le matin pour se balader ici car ce n'est pas très aisé de se croiser à certains endroits!
Nous sommes repartis en fin d'après-midi vers Câmpeni. La vallée de L'Arieş que nous avons traversée est splendide : des petits tas de feuilles de maïs à sécher, de petites cabanes très rustiques, des arbres aux couleurs mordorées... L'automne est une belle saison pour se promener en Roumanie!
Le 24/10/2012
Aujourd'hui nous terminons la traversée de cette petite vallée par la route 75 et nous nous dirigeons plus au Nord vers Pietroasa et la Peştera Urşilor (la grotte aux ours). On dirait que le temps s'est arrêté dans certains villages : des fermes en bois, quelques vaches au milieu de la route, des petites vieilles en fichus...
Par contre plus on s'approche de la grosse route à l'ouest, plus les offres touristiques affluent. Les pensions et hôtels en tout genre se déploient sur les côtés. Ces villages font partie d'une association développant le tourisme rural. Les constructions de nouvelles pensions sont en marche... Vous vous en douterez, on aime moins ce côté là...
Arrivé en début d'après-midi sur le parking de la grotte, nous décidons de nous poser un peu. Pendant la sieste de Line, Nils travaille un peu (hé oui, il faut bien!). Difficile de le motiver pour le carnet de voyage en ce moment... Il préfère faire un beau dessin pour l'anniversaire de sa copine Sara... Je réussirai cependant à lui faire faire un peu de graphisme et à faire quelques pages du livre de jeux acheté le matin même... Peut-être qu'en rentrant en France ça ira mieux avec la maîtresse, mais la concentration sur du long terme, c'est pas gagné!
Du coup, nous décidons de partir tous les deux visiter la grotte... Line dort encore et Tony s'occupe en nettoyant tout le CC.
Cette grotte est beaucoup plus petite que celle visitée en Bulgarie, elle fait environ 1km de profondeur. Elle est aussi moins impressionnante. Seules les stalactites et stalagmites sont plus nombreuses. Toutes fines et boursouflées, elles ressemblent à des gâteaux à la broche... mumm, ça m'a donné l'eau à la bouche rien qu'en visitant!
Mais le clou de la visite se trouve tout au fond de la grotte. Là est disposé le squelette d'un ours des cavernes, découvert à l'époque. Nils a vraiment aimé ce moment !
Nous sommes revenus ensuite au camping-car, tout en passant par la petite route en lacets qui descend de la sortie de la grotte... Cette route est encadrée par des centaines de petits étals vendant tous plus ou moins la même chose : des petites statuettes d'ours, des pierres précieuses, des magnets, des gadgets, des jeux pour enfants, bref de l'attrape-touriste...
Le soir nous avons dîné dans une petite pension... Pour 12€, nous avons été copieusement servis. Nous n'avions pas de carte en anglais mais le patron, en mimant a réussi à nous faire comprendre ce dont il s'agissait. Nous avons bien sûr pris le plat de polenta+crème fraiche+fromage, incontournable!
En Roumanie, cela ne vaut pas la peine de faire la cuisine (en comptant l'eau utilisée pour la vaisselle et les produits achetés), les restaurants sont très peu chers.
Le 25/10/2012
Après quelques tergiversations, nous avons décidé de pousser vers le Nord pour passer la frontière Hongroise. Mais avant, nous faisons un arrêt à Baĭle Felix, une station termale envahie par les hôtels. Mais où nous réussissons à trouver les bains termals d'eaux chaudes... Nous avons passé presque 2 h dans des eaux entre 37 et 40°C ... en faisant quelques pauses nécessaires... Les enfants étaient plus que ravis et nous, bien détendus... Nils s'est entrainé pour nager, pour aller à la piscine avec l'école...
Nous avons passé nos dernières heures en Roumanie dans un centre commercial à Oradea... Ce n'est pourtant pas ce qu'on trouve principalement en Roumanie. Mais ainsi nous avons pu faire le plein de victuailles à ramener... Tony, Nils et Line ent ont aussi profité pour tester le coiffeur roumain ("friserie"). C'est un peu plus cher qu'en Pologne, mais beaucoup moins cher qu'en France, pour 3,5€, ils ont pu chaque avoir droit à une coupe... Mais, même si ça le fait, je préfère quand même les coupe de Véro, notre super coiffeuse de Beaumont. Nils est ainsi coupé à la roumaine : presque rasé derrière et plus long sur le dessus, avec du gel (il est trop content!).
Le passage de la frontière hongroise n'a été qu'une formalité. Par contre il nous a fallut acheter une vignette pour traverser la Hongrie (~12€) ... Valable 10 jours, c'est dommage pour nous, il n'y a pas de vignette de transit... A la vue des tarifs, nous avons aussi décidé de passer par l'Autriche (vignette à 10€) plutôt que la Croatie (pas de vignette mais autoroute payante) et la Slovénie (~17€)...
Voilà comment en quelques minutes changer son trajet du retour !!!
La roumanie... le retour 2
Le
19/10/2012
Une
de mes collègues (merci Nelly) m'avait donné les coordonnées de
son amie roumaine qui habitait à Sibiu et dont le mari, garagiste
(et français), pouvait s'occuper de notre CC... Nous avons donc
profité de cette aubaine pour faire la révision de notre escargot à
roulette... (il nous reste tout de même quelques milliers de
kilomètres à faire!).
Véronica
et Patrice nous ont, non seulement, aidé pour l'entretien du
camping-car, mais ils nous ont aussi invité à séjourner chez eux.
Nous avons ainsi fait la connaissance de Sylvio, Maria et Sophie
leurs 3 enfants.
Le
20/10/2012
Nous
avons passé une petite matinée tranquille où les enfants ont pu
jouer en compagnie de Sophie.
Ensuite
nous avons déjeuné en compagnie de Patrice et Véronica et nous
avons pu gouter à du silure, un poisson qui ne se cuisine pas en
France mais qui est très bon... Après la sieste nous sommes partis
visiter la ville en vélo, en compagnie de Sophie.
Sibiu,
comme de nombreuses villes de Transylvanie, est emprunte de
l'influence des colons saxons arrivés au Moyen-âge. Ses rues pavées
et ses maisons colorées sont très agréables. Trois places (Piaţa
Mare, Mică et Huet) d'où
des rues piétonnes partent. Des petits passages couverts pour
rejoindre l'autre côté. Cette ville est pleine de charme, c'est
sûrement pour cela que Sibiu a été capitale culturelle européenne
en 2007. Nous avons aussi particulièrement aimé la ville basse et
ses maisons aux lucarnes en forme d'amande qui ressemblent à des
yeux. Les maisons sont plus pauvres mais elles sont plus "restées
dans leurs jus"...
Nous
avons vraiment apprécié ces quelques jours en compagnie de la
famille de Véronica et Patrice, ils nous ont permis de découvrir
encore plus la Roumanie par nos discussions, par les plats succulents
(dont les plats typiques préparés par la maman de Véronica). Et
puis aussi, nous avons dormi dans un vrai lit pendant 2 jours et nous
avons profité d'une grande salle de bain, d'une grande cuisine...
jeudi 25 octobre 2012
La Roumanie... le retour 1
Le 17/10/2012
Nous nous sommes levés
assez tôt et avons décidé de partir avant le réveil des
enfants... tout est calme et silencieux (enfin si l'on omet les
bruits récurrents du camping-car). Nous nous engageons sur la route
bordant le Danube, côté serbe. Nous passons à l'endroit appelé la
passe de cazan où les
montagnes se resserrent et s'élèvent pour plonger dans le fleuve.
On se croirait presque en Norvège ! Mais ensuite les montagnes
s'adoussicent et s'arrondissent... Le fleuve s'élargit... C'est à
cause du barrage créé dans les années 60 par la Roumanie et la
Yougoslavie. Ce pont qui
enjambe le Danube fait office de barrage et d'usine
hydroélectrique...
Là encore nous passons
devant tout le monde à la douane. Des dizaines de voitures attendent
pourtant... Peut-être la consigne est de faciliter le flut
touristique européen ?... consigne qui va de pair avec l'adhésion
européenne.
Quand on arrive en
Roumanie cela se voit : des chiens sauvages nous attendent à chaque
virage pour glaner un reste... Nous retrouvons les chevaux qui tirent
les carrioles, les gens, plus typiques et avec leurs habits
traditionnels...
Ca nous fait chaud au
coeur, décidément, nous aimons la Roumanie.
Nous arrivons dans la grande ville de Târgu Jiu. Des oeuvres de Constantin brâncuşi sont disséminées dans le grand parc où nous déjeunons. Nous découvrons ainsi la porte du baiser, la table du silence ou encore la colonne de l'infini...
Auparavant
nous nous sommes promenés dans les allées du marché. Nous y avons
acheté quelques covrigi (sortes de gros bretzels faits avec de la
pâte à pain), quelques friands au fromage (cù branza) qui nous ont
régalé pour le déjeuner.
Nous
partons en début d'après-midi et traversons les montagnes de la
transylvanie, nous comprenons alors tout le sens d'une route "in
lucru" (défoncée), en effet certaines portion de cette route
de montagne sont encore en terre battue! Nous dormons tout en haut
d'un col avec une vue splendide... mais vue de l'intérieur, il fait
vraiment froid en hauteur (2000m d'altitude) ...
Nous
ne le savons pas mais nous avons loupé la superbe route
"transalpina" qui croisait notre chemin. Cette route toute
récente trace un sillon sur les corniche des plus hautes
montagnes...SAns parapet, ni ligne blanche, sans village aux
alentours... C'est vraiment la communion avec la nature...
une
petite photo glanée sur le net :
Le 18/10/2012
L'automne et ses
multiples couleurs chaudes réchauffent l'atmosphère qui s'est bien
rafraichit ces derniers jours... Cette nuit il a même gelé! Mais
nous, dans notre CC on a le chauffage, heureusement!
Nous traversons une vallée splendide, de Voineasa à Brezoi. La route 7A suit le lit du Lotru. Ce coin doit être touristique au vue du nombre de pensions, cependant c'est désert en cette saison, que les locaux... L'herbe est rase et verdoyante, broutée par quelques vaches. Les montagnes sont très boisées, des barrières de bois et deux lacs où se reflète le paysage.
Nous nous sommes arrêtés
plus loin acheter du fromage fumé dans un petit village... curieuse
coïncidence, il portait presque le même nom que notre petit village
français... ils devraient se jumeler... Lazaret en Roumanie avec
Larrazet en France!
Nous avons terminé la
journée dans une pension/camping à Sălişte
au Nord ouest de Sibiu où nous devions nous rendre un peu plus tard.
Ce fût l'occasion pour se reposer et faire une lessive.
La Bulgarie et la République Serbe
Le 14/10/2012
Ce matin, il pleut...
mais nous n'avons pas envie de repartir de Bulgarie... Il nous faut
acheter une nouvelle vignette, nous qui ne pensions rester que 10
jours !
Nous décidons de faire
l'impasse sur Sofia, on a donné pour les grandes villes, d'autant
plus qu'il y a d'autre choses à voir dans ce pays. Nous nous
dirigeons vers le Nord Ouest du Pays et Belogradcĭk.
Plus
nous avançons, plus le temps se couvre et les nuages gris-noirs
envahissent l'horizon...
Arrivé
sur place nous ne voyons pas grand chose du magnifique panorama
qu'offre la forteresse de Belogradcĭk.
Une vue sur le "grand canyon en miniature" parait-il...
Seulement voilà, notre horizon est bouché par une brume épaisse et
opaque... Nous filons donc à la recherche de la grotte de Magurata,
dans l'espoir que le brouillard se lève le lendemain...
Nous
passons une petite nuit très très tranquille au milieu de nulle
part sur le parking de cette fameuse grotte!
Le 15/10/2012
Ce matin nous entrons
dans la grotte de Magurata dès l'ouverture (10h) pour n'en ressortir
qu'1h30 plus tard... C'est immense ! Des centaines de stalactite et
de stalagmites, des recoins, de grandes salles, des petits passages
si étroits que l'on doit se baisser, des escaliers aux pierres
glissantes, des passages secrets plus ou moins éclairés... Tout ça
donne à cette grotte un côté féérique, magique... Par contre
niveau sécurité c'est plus que glissant, il n'y a pas de rambardes
partout et surtout pas d'issues de secours... la sortie est fermée
et il nous faut faire un aller-retour... Nous sommes seuls, le guide
est resté en haut (fallait-il payer un supplément pour l'avoir avec
nous?).
Nous regrettons juste de
ne pas avoir pu observer "en vrai" les peintures
préhistoriques... Cette partie de la grotte était fermée aux
visiteurs.
Revenus à Belogradcĭk
(une vingtaine de kilomètres plus au Sud), nous espérions que le
brouillard tombe et qu'on puisse enfin voir ces magnifiques cheminées
de fées faites de rochers de grès rouge... Nous les appercevont...
trop peu, tant pis nous décidons de partir tout au Nord, à la
frontière avec la Roumanie, vers Vidin.
La région n'est pas très
touristique, les habitants nous regardent ... étonnés.
Tout date du communisme,
des années 50/60 mais rien n'a été refait, rénové ou
entretenu... C'est presqu'à l'abandon. On ne sait pas si c'est ce
brouillard poisseux ou le coin, mais tout parait beaucoup plus pauvre
et triste qu'ailleurs en Bulgarie... On se rapproche de la Roumanie,
on le voit aux détritus qui jonchent les sols et les campagnes...
D'énormes sculptures de
style communiste jalonnent la route, cela donne un aspect un peu
bizarre et austère à cette région...
Arrivé en fin de journée
à Vidin, nous stationnons sur le parking de la forteresse de Baba
Vida. Juste à côté se trouve un parc, avec des aire de jeux...
Parfait pour la fin d'après-midi.
Le 16/10/2012
La nuit ne fût pas très
calme, ce parking devait être un lieu de rassemblement pour les
jeunes quelques peu "arrosés"... Nous décidons de ne pas
passer en Roumanie par le bac de Vidin qui coûterait une
cinquantaine d'Euros... Mais nous allons passer par la Serbie. Cela
nous donnera l'occasion de "tester" les passages de
frontières et de découvrir les méandres du Danube notamment vers
les très célèbres gorges de Cazan.
Nous aimons ces moments
atypiques où l'on ne sait pas à quoi s'attendre... Un passage de
douane c'est un peu du quitte ou double. Soit ça va très vite, soit
les douaniers sont méfiants et passent tout en revue... Nous avons
de la chance, les seules choses à déclarer sont nos enfants... Pas
de cigarettes, de whisky, de drogue (et oui, on nous a demandé!).
Par contre nous avons omis de dire que quelques bouteilles de Rakia
se cachaient dans la soute... Achetées sur les marchés, pas de
factures pour la TVA et autres taxes. Tout s'est donc passé très
vite.
Le contraste s'est opéré
dès la frontière. Les maisons, les bords des routes, les jardins,
les villes, les habitants... Tout est très différent. Plus net,
plus propre... et surtout plus d'argent de ce côté-ci de la
frontière. Les campagnes sont tout aussi belles.
Là encore nous
retrouvons des avis de décès collés un peu partout.
Nous observons aussi dans
plusieurs endroits dans la campagne serbe, des sortes de gros fours.
On se demandait si ce n'était pas pour faire du charbon... Nous
n'avons pas la réponse pour le moment.
Nous avons passé la nuit
et la soirée sur le petit parking en terre battue d'un tout petit
port sur les bord du Danube
lundi 15 octobre 2012
La Bulgarie 3
Au fur et à mesure de notre "descente" vers le Sud, nous voyons que nous
sommes proche de la Grèce : des panneaux publicitaires vantant
l'Ouzo s'affichent... A la radio, les musiques entendues ont des
sonorités grecques... Petite nostalgie des quelques mois passés en
Crète il y a quelques années en compagnie de ma copine Claire!
Par contre, la Turquie
n'est pas loin non plus, un panneau routier nous indique la direction
d'Istanbul!!!
Le 09/10/2012
Arrivés la veille au
soir sur un petit parking un peu éloigné de la route, nous avons
découvert au matin que ce lieu était loin d'être abandonné. Une
petite entreprise était implanté ici et beaucoup de gens sont
passés devant nous se demandant bien pourquoi un gros engin comme
notre camping-car était posé ici.
En fin de journée, une
jeune femme s'est approchée venant de l'entreprise. Elle nous a
expliqué qu'il s'agissait d'une petite entreprise familiale de
fabrique de jambons. Et elle nous en a offert 2 (style saucissons),
nous avons discuté un peu, sur notre voyage, etc.
En partant chez elle,
elle nous a aussi déposé trois grosses tomates. C'est un exemple de
l'acceuil et de la générosité bulgare que nous avons rencontré.
Le 10/10/2012
Nous partons du parking
en milieu de matinée, direction le monastère de Batchkovo. Le GPS
en profite pour nous faire découvrir le pays... Petites routes
sensées être plus rapides mais remplies de trous... Nous avançons
à la vitesse d'un escargot...Voyant que nous ne pourrions pas dormir
sur le parking, qui est payant et tout petit (le grand parking est
fermé hors-saison), nous repartons et faisons l'impasse sur la
visite de ce monastère... Même s'il est inscrit au patrimoine
mondial par l'Unesco, nous en verrons (et en avons déjà vu)
d'autres.
Sur les bas-côtés de la
route, nous voyons énormément de mausolées, de petits lieux de
recueillement pour les accidentés de la route qui ont périt à cet
endroit. Les Bulgares conduisent en effet assez vite et ont "peu
de respect" pour les lignes blanches quand ils doublent... Mais
de là à dire qu'il y a plus de mortalité routière... Je pense que
c'est surtout une coutume du pays (que nous avons aussi un peu
rencontré en Roumanie). Les petites stèles peuvent même être en
marbre, accompagnés de portraits ou gravures du défunt... c'est
assez déroutant !
C'est comme les avis de
décès placardés partout dans les villages. Ces petites affichettes
avec la photo du défunt et quelques informations sont accrochées
aux arbres, aux portails, aux murs... Elles ne sont pas enlevées, si
bien qu'avec le temps s'amoncelle une pile de faire-part de décès...
C'est sûr que c'est plus typique que notre avis de décès dans les
journaux.
Partout dans les
villages, c'est la période où l'on rentre le bois pour l'hiver. Des
tas de buches s'étalent sur les bas-côtés et les habitants
envahissent les rues avec leur tronçonneuse et leur hache afin de
faire des petites buchettes faciles à ranger sous les appentis des
maisons.
Le 11/10/2012
Beaux paysages que je
suis seule à voir. La nuit a été difficile pour Line, elle est
donc avec son papa dans la capucine. Puisque nous étions réveillés
et qu'il y avait quelques dizaines de kilomètres à avaler... J'ai
décidé de conduire pendant que tout le monde continuerait à se
reposer.
La Bulgarie du petit
matin est apaisante... On rencontre les bergers qui sortent leur
troupeau de vaches, de chèvres ou de brebis... Les gens vont au
travail, entassés dans des camions, mais ils ont le sourire...
Peut-être est-ce ce soleil qui perdure malgré l'avancé dans la
saison automnale?
Les paysages que nous
traversons sont magnifiques. Nous quittons les montagnes escarpées,
abruptes de l'Est des Rhodopes, pour graver des monts plus
verdoyants.
Une heure après le
départ et alors que le reste de la famille commence à se réveiller,
je rencontre la police des frontières. Nous sommes en effet très
proches de la Grèce et pas très loin de la Turquie. En entendant
Line pleurer, le policier prend un air attristé et me laisse vite
repartir... dire qu'on aurait pu cacher un clandestin!
Je m'arrête donc peu après, à côté d'une fontaine d'eau de source bien fraiche. Idéal pour prendre le petit déjeuner et remplir la réserve d'eau du CC.
Nous repartons ensuite et roulons encore une heure avant de s'arrêter dans un bel endroit pour piquer niquer. Nous nous trouvons si bien que nous décidons d'y rester l'après-midi et la nuit. Ce sera l'occasion pour faire une petite lessive et surtout pour que Line se repose.
Alors que certains font la sieste, un 4X4 arrive et s'arrête à côté du CC. Un Bulgare édenté mais souriant en sort. Nous réussissons à nous comprendre, il m'explique qu'il est le "patron" mais pas de problème pour qu'on reste ici la nuit... Nous discutons de choses et d'autres et Nils a le droit a une petite grappe de raisins.
Nous passons un bel après-midi, tranquilles, au soleil, à faire des cabanes dans les pins...
Le 12/10/2012
Comme la veille, nous décidons de partir avant que les enfants ne se réveillent. Ca nous permet d'avance un peu sans empiéter sur leur sommeil si fragile en ce moment.
Nous faisons la pause petit déjeuner 1h30 plus tard. Cette fois, nous avons rempli la réserve d'eau en même temps que l'essence. Le pompiste nous a gentiment prêté son tuyau et même lavé notre pare-brise...
Nous arrivons à Melnik, tout au Sud-Ouest de la Bulgarie. Ce petit village de 200 âmes en comptait plus de 20 000 avant la 1ère guerre mondiale, essentiellement d'origine grecque. Ils ont fuit laissant un village qui s'ouvre au tourisme mais dont les infrastructures restent très très modestes ! En effet, la route pavée devient route de terre au bout de quelques mètres. Le parking est un petit espace envahi par les mauvaises herbes, où s'entassent cars et voitures (on n'ose imaginer ce que c'est en période de forte afluence touristique). Rien n'est indiqué et on découvre au gré de nos périgrinations, des ruines, une vieille église, des boutiques, des restos ...
Et surtout, ce village est entouré par des montagne de sable qui se découpent telles des cheminées, coiffées d'une petite touffe de verdure... C'est vraiment magnifique.
Après cette visite et une petite pause gargantuesque au resto (tout le monde a repris de l'appetit après la période de diète forcée)... nous repartons vers le monastère de Rohzen.
Ce petit monastère est situé à 7 km de Melnik, c'est un cul-de-sac, mais pour passer la nuit, c'est super!
Le monastère est en bois et en pierre blanchies à la chaux, le sol de la cour, pavé de vieilles pierres est abrité sous une tonelle de vigne... L'église, au milieu est là aussi recouverte de peintures datant de quelques siècles...
L'ambiance, silencieuse, nous apporte calme et sérénité !
Nous avons décidé de dormir en contrebas du monastère sur une petite prairie où les enfants ont pu se défouler à vélo avant d'aller dormir!
Le 13/10/2012
Réveillés par de nombreux bruits de véhicules nous sortons la tête du CC pour nous voir entourés de 4X4... Quelques coups de feus, des aboiements... Nous comprenons alors qu'une chasse a lieu non loin de là... Le paysage est aussi fabuleux que la veille. Le temps est par contre un peu plus nuageux. Les enfants et moi descendons tranquillement au village par le sentier de randonnée pendant que Tony rempli le réservoir d'eau avec la petite fontaine de l'église, en compagnie de quelques vieux qui assistent à la chasse.
Nous achetons quelques confitures, du miel et quelques bouteilles de rakia, le digestif local qui ressemble beaucoup au raki grecque.
Nous repartons ensuite en direction du monastère de Rila, le plus beau et grand de Bulgarie.
Après une pause resto en route, nous arrivons après la sieste au monastère. Magnifique, grandiose, imposant... L'eglise est là encore recouverte de peintures... L'implantation de ce monatère s'est faite au Moyen-âge, cependant les bâtiments (à part le Donjon du XIVème siècle), datent du XIXème s. En effet, le monastère précédent a été complètement mis à sac au XVIIIème s. par les Ottomans et a pu être reconstruit car aux dons des familles bulgares....
Ce monastère nous a plû, mais il a cependant moins de charme que les petits édifices religieux rencontrés auparavant... Etant très touristique, nous avons pour la première fois en Bulgarie, rencontré des Français : un grand car et un couple de Toulousains dont la fille habite juste à quelques kilomètres de chez nous... Le monde est décidément pas si grand que ça!
La Bulgarie nous plaît
beaucoup... Ce pays évolue avec l'Europe, mais il nous semble que
c'est dans le bon sens. Les routes sont ainsi mieux entretenues, le
pays s'ouvre, le tourisme se développe. Bien qu'on ne voit encore
que peu de touristes étrangers. Encore moins de camping-car. Les
gens nous regardent donc avec un oeil amusé, voire curieux!
Les paysages rencontrés
sont très beaux, très variés. Un mélange de hautes montagnes
(2900m pour la plus haute) dont les fabuleuses Rhodopes, de collines
arides, de monts ensablés tout au sud, de gorges, de vallées
verdoyantes... La côte de la mer noire est beaucoup plus jolie
qu'en Roumanie.
Et surtout, le pays est
assez propre (cela change de la Grèce et de la Roumanie).
C'est le juste mélange
de trois de ses voisins :
La Roumanie, pour la
tradition, les charrettes tirées par des ânes, les petites vieilles
en fichus, les populations Roms...
La Grèce pour les Popes,
les komboloïs, l'Ouzo et le Raki. Pour certains paysages aussi.
La Turquie pour certains
villages, dont la population est musulmane, et où l'on voit des
mosquées et une ambiance différente.
On perçoit vraiment une
atmosphère méditerranéenne, emprunte de chaleur et de
convivialité. Les Bulgares peuvent paraitre fermés et bourrus d'un
premier abord. Mais le masque tombe vite. Ce sont, en effet, dans
notre voyage, les personnes qui nous ont le plus parlé, aidé,
accueillis et couverts de cadeaux (surtout Line!)...Il sont très
loquaces (même quand on ne comprend rien à ce qu'ils racontent),
tactiles, agréables et généreux avec les enfants ...
N'hésitez pas à aller
visiter ce pays. Vous pouvez facilement trouver des chambres d'hôtes,
des hôtels. Par contre, il y a peu de campings. Les infrastructures
pour les CC n'existent pas et on fait avec les moyens du bord... Le
4X4 peut être utile sur certaines petites routes, mais toutes les
routes importantes sont en très bon état. Après, on a réussi à
passer presque partout en CC.
La Bulgarie 2
Les 3 et 4/10/2012
Nous avons profité du camping comme il se doit, les enfants ont vadrouillé, fait des cabanes. Nous nous sommes baignés dans la mer noire... On y rentrait comme dans son bain...
Nous avons scruté la mer noire dans l'espoir d'apercevoir de petits dauphins, mais ce fût en vain...
Sinon, c'est une chance pour nous d'avoir ce temps exceptionnel... Cela nous permet d'avoir nos vacances d'été... Car les mois de juillet et d'août non pas été très chauds pour nous ;-)
Personne dans le camping, cela faisait quand même une drôle d'impression.
Avant de partir le 4 en début d'après-midi, nous avons fait la connaissance d'un couple Estonien/Ukrainien et de leurs deux enfants... Ils se posaient la question d'un achat de camping-car, nous leur avons donc fait la visite et vanté les mérites de notre escargot à roulettes... (qui sera à vendre dès janvier... avis aux amateurs!)
Nous avons ensuite filé en direction de Nessebar, "la ville aux 40 Eglises", toujours sur la côte de la mer Noire.
Sur la route, à Varna, nous avons été frappé par la présence de nombreux "bidonvilles" côtoyants des décharges à ciel ouvert.
A Nessebar, nous avons stationné sur un parking au coeur de la vieille ville située sur une péninsule, nous étions à deux pas du port de pêche... Les enfants ne se sont pas privés pour regarder les bateaux...
Nous avons fait un petit tour en début de soirée dans la ville. Nous avons rencontré un couple d'Australien/tchèque qui voyageait en camping-car avec leur petit garçon... Nous avons échangé sur les différents pays traversés (eux aussi avaient aimé la Roumanie), sur la vie dans un camping-car, etc... Nous avions prévu de continuer la conversation le lendemain, mais nous nous sommes loupés!
Le repas fût pris dans une sorte de petite boulangerie qui vendait des pizzas, des "gâteaux" au fromage...Pas cher et très bourratif!
Le 5/10/2012
Le lendemain, nous sommes partis pour la visite de cette magnifique ville... Qui, cependant, doit être difficile à visiter en pleine saison touristique, car elle regorge de vendeurs en tout genres, de restau, etc..
On y a retrouvé ce côté méditerranéen qui nous plait. Les gens sont vivants, ils t'interpellent, ils sont sur le pas de leur échoppe, à s'éventer. On en trouve quelques uns à jouer aux cartes...
La ville est construite sur une presqu'île et les petites maisons en bois et pierre ont un charme fou!
Partout sont disséminées des ruines d'Eglises (d'où le nom de "ville aux 40 Eglises"
La ville est construite sur une presqu'île et les petites maisons en bois et pierre ont un charme fou!
Partout sont disséminées des ruines d'Eglises (d'où le nom de "ville aux 40 Eglises"
Nous sommes repartis en toute fin d'après-midi et sommes arrivés nuit tombés à Sozopol, ancien petit village de pêcheurs sur la côte, plus au Sud, où nous avons essayé de trouver un parking. On pouvait nous accueillir pour 5€ à la marina, mais Tony a trouvé un parking juste à côté de la vieille ville, à 2mn de la mer et 1 mn d'une aire de jeux... Le tout gratuit! Bon, on ne savait pas trop si on avait le droit d'y aller (c'était à côté d'un hôpital et il y avait une sort de sens interdit). Mais, après avoir demandé à des riverains, nous nous sommes installés.
Le 6/10/2012
Aujourd'hui tout le monde est malade, malgré le temps radieux, nous restons toute la matinée dans le camping-car....
Petit tour à la plage l'après-midi, mais dur dur!!!
Heureusement qu'une super aire de jeux est à côté de notre parking :
La nuit dernière (comme cette nuit) nous avons eu droit à de la musique traditionnelle bulgare (qui ressemble beaucoup à la musique grecque)... Petite nostalgie de la Crête...
Bref le restaurant à côté du parking met la musique à fond jusqu'à minuit... il faut s'y faire, c'est tout!
Le 7/10/2012
Encore à Sozopol pour un petit bout de temps vu la nuit qu'a passé Tony (et moi par la même occasion!)...
Finalement j'embarque les enfants pour un tour de la ville à pieds...Allez courage, je me lance ! Et bien c'est fou, quand on est tout seul à s'en occuper, ils sont beaucoup plus obéissants...
Nous avons traversé les petites ruelles de ce village de pêcheurs, ça ressemble à Nessebar en beaucoup plus petit et moins touristique. Les maisons sont, là encore, en pierres surmontées d'un étage en bois. C'est paisible... Il faut dire que nous sommes dimanche!
Après notre traversée du village nous sommes passés par le port pour le retour.
Ps: pour les collègues de Tony : les hôpitaux bulgares ressembleraient presque aux nôtres au niveau de l'organisation du travail. Mais pour ce qui est du matériel et des conditions d'hygiène, c'est à améliorer. Et pour Lilian : Ils fument tous dans la salle de soin, imagine !
Le 8/10/2012
N'ayant plus d'eau et avec nos réservoirs d'eau usées+WC plein, nous sommes obligés de bouger... Malgré le non-rétablissement de Tony....
La route fût longue et difficile, voire très difficile avec le vent violent et les trous sur la route... Nous nous sommes arrêtés souvent. Nous avons traversé la grande plaine de l'est de la Bulgarie pour nous diriger vers les montagnes du Sud...
Je ne m'étale pas sur ces derniers jours... les moments passés furent assez difficiles et fatigants... Mais Si tout allait toujours bien ça se saurait, non?
L'essentiel est que ça s'est arrangé par la suite...
Le 7/10/2012
Encore à Sozopol pour un petit bout de temps vu la nuit qu'a passé Tony (et moi par la même occasion!)...
Finalement j'embarque les enfants pour un tour de la ville à pieds...Allez courage, je me lance ! Et bien c'est fou, quand on est tout seul à s'en occuper, ils sont beaucoup plus obéissants...
Nous avons traversé les petites ruelles de ce village de pêcheurs, ça ressemble à Nessebar en beaucoup plus petit et moins touristique. Les maisons sont, là encore, en pierres surmontées d'un étage en bois. C'est paisible... Il faut dire que nous sommes dimanche!
Après notre traversée du village nous sommes passés par le port pour le retour.
Cette soirée épique restera gravée un bon bout de temps dans nos mémoires...
Tony a finit aux urgences de l'hôpital de Burgas... en effet, les médicaments et les piqures (IM) faites par le médecin de la clinique d'à côté n'ayant aucun effet, il part en ambulance en début de soirée. De dramatique la situation en devient presque burlesque quand le médecin de Sozopol (que je suis revenue voir après pour demander l'adresse des urgences) me montre sur son portable ses photos de Paris, me raconte sa vie, son voyage (il avait fait le même coup à Tony dans l'après-midi)... Il m'explique aussi très difficilement vu qu'il ne parle pas l'anglais que je devrais lui donner un petit quelque chose pour les services rendus. Je lui dit que si la carte européenne d'assurance maladie ne marche pas, je suis d'accord pour payer mais il me faut une facture !!! Pas de facture possible, je m'en sors donc avec la promesse (que je n'ai pas pu tenir) d'un pot à payer le lendemain.Ps: pour les collègues de Tony : les hôpitaux bulgares ressembleraient presque aux nôtres au niveau de l'organisation du travail. Mais pour ce qui est du matériel et des conditions d'hygiène, c'est à améliorer. Et pour Lilian : Ils fument tous dans la salle de soin, imagine !
Le 8/10/2012
N'ayant plus d'eau et avec nos réservoirs d'eau usées+WC plein, nous sommes obligés de bouger... Malgré le non-rétablissement de Tony....
La route fût longue et difficile, voire très difficile avec le vent violent et les trous sur la route... Nous nous sommes arrêtés souvent. Nous avons traversé la grande plaine de l'est de la Bulgarie pour nous diriger vers les montagnes du Sud...
Je ne m'étale pas sur ces derniers jours... les moments passés furent assez difficiles et fatigants... Mais Si tout allait toujours bien ça se saurait, non?
L'essentiel est que ça s'est arrangé par la suite...
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