Le 20/09/2012
Nous avons donc, en l’espace d’une seule journée, roulé dans quatre pays : Partis du sud de la Pologne, nous avons traversé la République Slovaque et la Hongrie !!! Le trajet a duré environ 11 heures.
Nous avons passé la frontière roumaine en début de soirée. Etant donné que la Roumanie n’appartient pas à l’espace Schengen, nous avons eu droit à une petite visite du camping-car en bonne et due forme. Les policières ont bien vérifié que les passeports correspondaient au niveau des photos et que personne n’était caché à l’intérieur !
Réveillés par le bruit des sabots de chevaux tout autour de nous, alors que nous étions pourtant stationnés en pleine ville, nous avons ouvert les yeux et découvert un autre monde!
Des charrettes tirée par des chevaux, où s’entassent des familles allant au travail, à l’école, faire des courses...
Nous avons croisé des personnages hauts en couleurs, dignes du film « Gadjo dilo » de Tony Gatlif... Les femmes portent toutes la jupe colorée, le fichu et les bottes. Les hommes, burinés par le soleil, ont tous un couvre-chef... dans ce coin, c’est surtout le petit chapeau de paille.
Le pays Oaş est un musée ethnographique vivant!
Nous avions décidé de commencer la découverte de la Roumanie par « Le Marmamureş », cette région commence à s’ouvrir au tourisme et l’on voit fleurir des « Pensions » un peu partout.
La tombe du créateur des lieux |
Nous nous sommes dirigés en premier vers le « cimetière joyeux » de Săpânţa qui date de 1935. Le maître des lieux est le sculpteur et poète Ion Stăn Patraş, puis son apprenti qui au fil des années et des enterrements ont sculpté de magnifiques croix personnalisées. On peut y voire le métier que faisait le défunt, son portrait, un poème retraçant sa vie. On l’appelle le « cimetière joyeux », car souvent ces épitaphes sont ponctuées d’anecdotes humoristiques... Sans oublier les couleurs vives dont est peint le bois des croix, dominées par le bleu.
Une atmosphère très coloré pour un cimetière.
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